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Parallèlement à sa formation de peintre décorateur et d’ébéniste dans l’atelier de son père, le créateur de meubles Carlo Bugatti, Bugatti modèle des figures animales dès sa jeunesse milanaise, encouragé par son parrain, le peintre Giovanni Segantini, et par le sculpteur Paul Troubetzkoy.
Installé à Paris dès 1902, le jeune artiste étend son bestiaire. Aux animaux familiers (chiens, chats, poules) s’ajoutent des animaux exotiques (reptiles, fauves) qu’à la suite d’Antoine-Louis Barye et de Théodore Géricault il étudie à la ménagerie du Jardin des Plantes. Le sculpteur observe longuement ses «modèles» pour fixer dans le plâtre ou la plastiline leurs attitudes, leurs morphologies et leurs comportements. Il aborde ses sujets spontanément, sans étude préparatoire. Certaines parmi les espèces ainsi représentées le sont pour la première fois par un artiste.
En 1904, Bugatti conclut un contrat d’édition avec Adrien-Aurélien Hébrard, réservant au fondeur parisien l’exclusivité des tirages en bronze de ses œuvres. La même année, le modèle plâtre de Braque et ses chiots est présenté à sa première exposition personnelle chez Hébrard. Pour cette pièce, comme pour plusieurs autres modelées vers 1904 (Braque couché, coll. privée, et Braque debout, Paris, Musée d’Orsay), l’artiste prend pour modèle un des chiens de René Dubois, cet associé d’Hébrard qui l’encourage dans son travail et le soutient dans son quotidien. Plusieurs photographies, conservées dans les archives Rembrandt Bugatti, représentent l’artiste au travail dans la propriété de Dubois, affairé à modeler sur une sellette improvisée le chien couché à ses pieds, dans un style nerveux et vivant.
Bibliographie
Véronique Fromanger, Rembrandt Bugatti, Paris, Les Éditions de l’Amateur, 2009.
Anke Daemgen et Philipp Demandt (éd.), Rembrandt Bugatti, cat. exp. Berlin, Alte Nationalgalerie, 2014.
Parallèlement à sa formation de peintre décorateur et d’ébéniste dans l’atelier de son père, le créateur de meubles Carlo Bugatti, Bugatti modèle des figures animales dès sa jeunesse milanaise, encouragé par son parrain, le peintre Giovanni Segantini, et par le sculpteur Paul Troubetzkoy.
Installé à Paris dès 1902, le jeune artiste étend son bestiaire. Aux animaux familiers (chiens, chats, poules) s’ajoutent des animaux exotiques (reptiles, fauves) qu’à la suite d’Antoine-Louis Barye et de Théodore Géricault il étudie à la ménagerie du Jardin des Plantes. Le sculpteur observe longuement ses «modèles» pour fixer dans le plâtre ou la plastiline leurs attitudes, leurs morphologies et leurs comportements. Il aborde ses sujets spontanément, sans étude préparatoire. Certaines parmi les espèces ainsi représentées le sont pour la première fois par un artiste.
En 1904, Bugatti conclut un contrat d’édition avec Adrien-Aurélien Hébrard, réservant au fondeur parisien l’exclusivité des tirages en bronze de ses œuvres. La même année, le modèle plâtre de Braque et ses chiots est présenté à sa première exposition personnelle chez Hébrard. Pour cette pièce, comme pour plusieurs autres modelées vers 1904 (Braque couché, coll. privée, et Braque debout, Paris, Musée d’Orsay), l’artiste prend pour modèle un des chiens de René Dubois, cet associé d’Hébrard qui l’encourage dans son travail et le soutient dans son quotidien. Plusieurs photographies, conservées dans les archives Rembrandt Bugatti, représentent l’artiste au travail dans la propriété de Dubois, affairé à modeler sur une sellette improvisée le chien couché à ses pieds, dans un style nerveux et vivant.