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Autodidacte, Gossweiler débute sa carrière au milieu des années 1970. Il reprend à son compte la notion de sérialité, importante notamment dans l’art minimaliste et l’art conceptuel. L’influence de l’art concret zurichois est également perceptible dans son œuvre. L’artiste développe, à cette époque, une peinture basée sur la subdivision successive de la surface picturale ou sur la déclinaison de formes géométriques selon une progression logique. Il produit aussi des monochromes.
Cette œuvre, présentée sans châssis, comme une tenture, a été créée en 2008 à l’occasion d’une exposition collective intitulée La Chute d’eau marquant les dix ans d’activité de l’espace d’art contemporain lausannois Circuit. Les artistes étaient invités à explorer le motif de la cascade, sujet d’une affiche laissée par les précédents locataires du lieu d’exposition et arrière-plan de l’installation Étant donnés : 1º la chute d’eau, 2º le gaz d’éclairage de Marcel Duchamp (1946-1966, Philadelphie, Museum of Art), en l’occurrence une photographie de la cascade du Forestay, près de Chexbres, en Suisse. Gossweiler décide de réaliser Peinture, vert olive en la choisissant sur la maquette d’une exposition personnelle prévue en 2002 mais abandonnée.
La forme verte ne fait pas spontanément penser à une cascade. Le titre de l’œuvre ne fournit par ailleurs aucun indice sur le motif représenté. Il ne donne que des informations objectives, celles du médium (« peinture ») et de la couleur (« vert olive »). Le public est ainsi d’abord amené à lire la forme pour elle-même. Celle-ci provient, en fait, de chutes de feuilles d’autocollants pour automobiles miniatures à l’échelle 1:43 (échelle normalisée) que l’artiste a trouvées chez un maquettiste et qu’il a ensuite transposées à l’échelle 1:1, support papier inclus – d’où ce format particulier et l’emplacement en déséquilibre de la forme qui est propre à sa position originelle sur la planche d’adhésifs.
Autodidacte, Gossweiler débute sa carrière au milieu des années 1970. Il reprend à son compte la notion de sérialité, importante notamment dans l’art minimaliste et l’art conceptuel. L’influence de l’art concret zurichois est également perceptible dans son œuvre. L’artiste développe, à cette époque, une peinture basée sur la subdivision successive de la surface picturale ou sur la déclinaison de formes géométriques selon une progression logique. Il produit aussi des monochromes.
Cette œuvre, présentée sans châssis, comme une tenture, a été créée en 2008 à l’occasion d’une exposition collective intitulée La Chute d’eau marquant les dix ans d’activité de l’espace d’art contemporain lausannois Circuit. Les artistes étaient invités à explorer le motif de la cascade, sujet d’une affiche laissée par les précédents locataires du lieu d’exposition et arrière-plan de l’installation Étant donnés : 1º la chute d’eau, 2º le gaz d’éclairage de Marcel Duchamp (1946-1966, Philadelphie, Museum of Art), en l’occurrence une photographie de la cascade du Forestay, près de Chexbres, en Suisse. Gossweiler décide de réaliser Peinture, vert olive en la choisissant sur la maquette d’une exposition personnelle prévue en 2002 mais abandonnée.
La forme verte ne fait pas spontanément penser à une cascade. Le titre de l’œuvre ne fournit par ailleurs aucun indice sur le motif représenté. Il ne donne que des informations objectives, celles du médium (« peinture ») et de la couleur (« vert olive »). Le public est ainsi d’abord amené à lire la forme pour elle-même. Celle-ci provient, en fait, de chutes de feuilles d’autocollants pour automobiles miniatures à l’échelle 1:43 (échelle normalisée) que l’artiste a trouvées chez un maquettiste et qu’il a ensuite transposées à l’échelle 1:1, support papier inclus – d’où ce format particulier et l’emplacement en déséquilibre de la forme qui est propre à sa position originelle sur la planche d’adhésifs.