Accrochage [Vaud 2007] &
David Hominal, Prix du Jury 2006
Ses salles du Palais de Rumine étant occupées par l’exposition Visions du déluge, le Musée a investi l’Espace Arlaud pour cette présentation d’œuvres récentes d’artistes de différentes générations, sélectionnées sur libre présentation par un jury de professionnels.
Les quatre premières éditions de cette manifestation lancée en 2003 ont souligné l’importance de ce rendez-vous pour la scène artistique régionale et nationale. Le succès rencontré, le nombre important des participants, la qualité des œuvres retenues et la fidélité des visiteurs attestent de la pertinence d’une telle manifestation dont l’objectif fondateur est de mettre en lumière la scène artistique vaudoise.
Le jury composé cette année de Judith Albert, artiste (Zurich), Daniel Baumann, curateur indépendant (Bâle), Catherine Bolle, artiste (VISARTE.Vaud), Olivier Kaeser, co-directeur d’attitudes (Genève) ainsi que de Rachel Mader, historienne de l’art (Berne) a retenu pour cette édition quarante œuvres réalisées par vingt-cinq artistes.
Il a décerné le Prix du Jury 2007 à Anne-Julie Raccoursier (*1974) pour sa vidéo Noodling (2006), dans laquelle l’artiste explore avec finesse et humour les aspirations et les frustrations suscitées par le désir d’identification avec le star-système, et ses conséquences en terme d’identité. Construite avec brio, cette œuvre s’inscrit dans le travail vidéo conséquent mené par l’artiste depuis plusieurs années, et qui s’est déjà vu récompenser par le Swiss Art Award et le Prix Mobilière Young Art 2005.
David Hominal, Prix du Jury 2006
Une salle est consacrée à David Hominal (*1976), lauréat du Prix du Jury 2006, pour son exposition YOU’LL NEVER WALK ALONE. Le titre de l’exposition reprend celui de l’installation de dessins qui lui a valu le prix du jury, mais en élargit le propos. Peintures, dessins, sculptures et collages se côtoient pour former une « peinture élargie » où les références à la tradition picturale se mêlent aux références tirées de la culture populaire et underground. Comme le relève Philippe Pirotte, « peut-être qu’en singeant la transgression artistique et les gestes de rébellion, Hominal essaie de voir comment la forme peut devenir une attitude. »
L’exposition a bénéficié du soutien de