Vallotton. L’ingénieux laboratoire

En parallèle de la rétrospective Vallotton Forever, qui présente les chefs-d’œuvre de l’artiste, cette exposition de petit format s’attache à la genèse de son travail. Il s’agit ici d’explorer les étapes de la création, dans des domaines aussi variés que l’illustration, la gravure, la peinture ou encore l’écriture.

Puisant dans les riches collections du MCBA et de la Fondation Félix Vallotton, l’exposition explore les différentes techniques employées par l’artiste tout au long de sa carrière et les processus de création propres à chacune d’entre elles. Cette approche dynamique met en dialogue les travaux préparatoires et les œuvres achevées. Elle offre ainsi un aperçu inédit des méthodes de Vallotton, ainsi que du cheminement de sa pensée artistique.

Le public est invité à découvrir une sélection de carnets de croquis, témoignages des campagnes d’étude sur le terrain précédant ses peintures de paysages. Des dessins plus élaborés, ainsi que des photographies, permettent de comprendre la genèse et la construction de compositions complexes et ambitieuses. Le parcours dévoile également le travail du graveur, qu’il soit sur cuivre ou sur bois, avec des dessins préparatoires, des matrices, des tirages d’essai et des tirages définitifs.

L’exposition part aussi à la découverte de l’activité d’illustrateur et de dessinateur de presse de Vallotton. On suit, pas à pas, les différentes étapes de la réalisation, depuis le dessin original jusqu’à sa publication dans des livres ou des périodiques. Enfin, la présentation de manuscrits et d’écrits révèle une autre facette de Vallotton, celle de la production littéraire de celui qui fut non seulement plasticien, mais écrivain et critique d’art.

La manifestation se tient en parallèle de la rétrospective Vallotton Forever, offrant ainsi un aperçu global et immersif d’une vie dévolue toute entière à la création artistique.

Commissariat:
Catherine Lepdor, conservatrice en chef, MCBA, et Katia Poletti, conservatrice de la Fondation Félix Vallotton, Lausanne. En collaboration avec Stéphane Pétermann, responsable de recherche au Centre des littératures en Suisse romande (UNIL)